dimanche 17 avril 2011

Le Patronat ce grand mouvement humaniste

Ils sont indignés.

Le patronat par la voix de la présidente du MEDEF réagit à l'annonce du ministre de l'intérieur, Claude Guéant, de réduire le nombre d'immigrés autorisés chaque année à venir en France

L'humanisme...


Et Laurence Parisot de vanter les vertus de la mixité culturelle et du métissage !

D'ordinaire peu soucieux des questions de société, le patronat n'est pas à un accommodement près lui qui est capable d'ouvrir des salles de prières pour les musulmans dans ses usines, dès lors que cette main d'œuvre moins revendicative se plie à ses exigences productivistes.

Déjà entrevoit-on la logique à peine dissimulée derrière l'indignation patronale dans une démarche libérale, de moins disant social où la concurrence d'une main d'œuvre étrangère habituée à des standards sociaux indigents oblige la classe laborieuse Française à revoir ses prétentions à la baisse dans un contexte de pénurie d'emplois.

Reconnaissant cependant les problème d'intégration elle avance que l'école est la solution aux problèmes d'intégration, encore faudrait-il lui en donner les moyens. Mais voilà, le coût de l'éducation nationale pèse sur la compétitivité des entreprise aussi pour adresser ce volet, il va falloir chercher ailleurs.

Cette logique immigrationniste prétend à la fois la nécessité de faire entrer les étrangers, une fois arrivés de leur construire des logements et enfin de leur bâtir des édifices religieux au financement desquels l'état doit participer. La mise en œuvre d'une dîme sur les sociétés devrait donc logiquement s'appliquer pour assurer son financement.

...et ses vertus économiques


Le métissage voulu par le patronat n'a pourtant pas cours en son sein. On reste entre soi, trop préoccupé à se partager les dividendes et autres parachutes dorés pour se préoccuper de questions sociétales.

D'ailleurs, par quelle outrecuidance les salariés exigeraient-ils de se voir attribuer une prime liée aux dividendes versés, eux qui n'ont fourni que leur force de travail là ou les actionnaires ont fait disposer du capital. Et oui, braves gavroches faites attention, la porte des entreprises Française est grande ouverte et les étrangers s'y bousculent.

Le MEDEF devrait juste prendre garde que le peuple de France ne lui rappelle par la voix des urnes qui en France est le patron.

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